Secteur de casino en France : bilan 2012-2013
insatisfaisant
Le dernier exercice a été marqué par
un recul de 4% dans le secteur de casino en France.
Depuis le début de la crise financière donc, le
recul totalise 20%. Qui est le responsable de ce mauvais
bilan ? Les nouveaux établissements selon certains
acteurs. Avec un tel bilan, le secteur de casino ne constitue plus une
manne financière pour bon nombre de villes.
Des situations disparates
Globalement, la baisse enregistrée par les casinos français est de
4%. Le marché va mal donc, d’une
manière globale. Mais lorsque l’on fait une
analyse plus approfondie, on peut observer une certaine
disparité. Dans la partie Ouest du pays par exemple,
certains établissements comme celui de Deauville se portent
bien avec une augmentation de 1,68 de son chiffre d’affaires.
D’autres comme le casino trouvillais continuent de sombrer
avec un recul pouvant dépasser les 6,5%. À qui
est la faute ? Pour bon nombre d’exploitants de
casino, le bilan aurait été bon si les
autorités ont empêché
l’apparition de nouvel établissement. Ce
n’est toutefois pas la seule cause de la situation actuelle
du secteur
des casinos en France. Il y a également la crise
économique qui continue de faire ses effets en Europe sans
oublier la concurrence loyale et déloyale des jeux en ligne
pour jouer
au casino, la Lourdaise de la fiscalité,
l’interdiction de fumer dans les casinos et surtout le
monopole accordé aux opérateurs
étatiques (FDJ et PMU) pour l’exploitation de
certains jeux.
Le mois de décembre dernier a incité certains
acteurs à l’optimisme. La plupart des casinos du
pays ont connu d’importants taux de fréquentation
notamment au cours de la période de fête de
Noël et de fin d’année. Cela
n’a pas toutefois suffi à inverser la tendance. Le
casino de Grainville fait partie des rares casinos qui ont connu une
baisse de taux de fréquentation le mois de
décembre 2013. Cela lui a valu un recul de 9% pour
l’exercice 2012-2013.
La manne financière se fait attendre
Joa, Barrière, Partouche et les grands groupes
français essaient d’adapter leur
stratégie afin d’espérer de tenir les
rênes dans les années à venir en
développant leurs activités annexes. Les plus
petits, pour bien survivre, n’ont d’autres choix
que de copier cette stratégie. Au cours de ce nouvel
exercice donc, la plupart des grands casinos français
pourront générer près de la
moitié de leur chiffre d’affaires par les
activités annexes, à savoir restauration,
hôtellerie et spectacle, entre autres.
Est-ce une bonne stratégie ? Rien n’est
jamais sûr. Eh oui, bon nombre
d’établissements l’ont
déjà adopté depuis 2008,
début de la crise financière, mais n’y
ont pas trouvé de la réussite. C’est le
cas du casino de Deauville qui commence à ne pas pouvoir
honorer sa contribution envers la commune. Cette dernière
vient de recevoir seulement 5,8 millions d’euros de
contribution venant du casino contre 8,2 millions d’euros il
y a quelques années. Avec une telle tendance, il est de plus
en plus difficile de croire qu’il y aura des communes voulant
recevoir un nouveau casino sur leur territoire dans les
années qui viennent.
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